dimanche 1 mars 2009

kaya (extrait)

Elle s’est avancée vers moi, tout doucement. Ma vision déformait sa venue. Elle allait et venait. Elle semblait essayer de m'atteindre sans y arriver. Puis en me concentrant mieux sur elle, j’ai vu qu'elle avait déjà dégrafé mon pantalon. Elle a pris mon sexe dans ses mains qu'elle humectait habilement de sa douce salive. Elle a retiré sa culotte et en soulevant sournoisement sa jupe, elle s'est empalée sur moi. De toute évidence, elle était autant excitée que moi. Sa langue faisait des allers-retours maladroits sur mon sein qu'elle mordillait à chaque passage ce qui m'empêchaient de me concentrer sur ce qu'elle arrivait à faire de ses mains. Je n'arrivais plus à la suivre. Je me sentais touché de tous les bords. Ses doigts agiles tentaient parfois une approche et se mettaient à fouiller mon corps.

Il ne lui a pas fallu longtemps pour perdre son calme. Tout en maintenant nos deux sexes appuyés l'un contre l'autre, elle se frottait violemment de haut en bas, de droite à gauche. Plus elle accélérait et moins j'arrivais à me contenir. Je ne savais plus comment il fallait que je jouisse. Les idées les plus folles m’ont traversé l'esprit. Je revoyais les visages de Kaya, de Lucie, de Saïda, et tout se mélangeait. Avant que je ne puisse imaginer un quelconque fantasme inassouvi, j’ai été pris d'un spasme qui m’a raidi et qui l’a fait crier.

Trempé de sueur, je me suis laissé tomber sur le sol, et elle sur moi, déliant nos sexes et libérant le sperme sur nos corps. Je ne savais plus qui j'étais. Où je me trouvais. Qui était sur moi. J’ai fermé les yeux et je suis parti en arrière. Mon cœur battait à toute allure. Mes jambes passaient par dessus ma tête et je faisais un tour complet pour me retrouver planté sur le carrelage froid du salon.

*

Quand je me suis réveillé, Saïda était toujours dans la même position. Ses cheveux longs et bruns se mêlaient à mes poils et j'avais l'impression que nous ne faisions plus qu'un.

- Saïda.

Elle a levé la tête. M’a regardé. Elle a souri, d'un de ces sourires angéliques et m’a dit de sa voix rocailleuse et matinale :

- Tu vas le faire, pour moi…

Je lui ai rendu son sourire et je me suis gratté le crâne, comme si je cherchais un moyen de me détourner d’une situation que je savais à mon avantage.

- Ecris-moi son adresse.

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